L’eau, ça mouille
L’eau, ça mouille.
Tout le monde a pu en faire le constat avant la Maternelle.
Cependant, notre Gouvernement a pris en compte l’ampleur du phénomène en adoptant une attitude volontariste. À cet égard, il convient en premier lieu de valider ou pas l’affirmation, car si la rumeur veut que l’eau ça mouille, il convient d’objectiver ce qui relève a priori d’une impression d’humidité quand on parle d’eau.
C’est pourquoi le Gouvernement a fait appel à une équipe pluridisciplinaire de consultants validée par un think thank bien connu pour circonscrire les différents aspects de la problématique, afin d’en dégager le fil rouge. “A ce stade, il s’agit plutôt de déterminer quelles sont les bonnes questions plutôt que de proposer des réponses, sans quoi l’on verserait dans la démagogie et le populisme”, a déclaré le Premier Ministre.
Le moment venu, des études devront être menées. Leurs résultats devront être screenés puis validés par des commissions. Celles-ci sont appelées à émettre ensuite des recommandations avec les réserves d’usage, s’il s’avère que l’on peut affirmer ou pas, selon des critères préalablement validés, que l’eau ça mouille. À partir de là, des appels d’offres européens seront lancés auprès des partenaires économiques, avec un cahier des charges incluant les bonnes pratiques à implémenter. Ce sera le rôle d’une Task Force où tous les acteurs de terrain auront été sollicités pour une vaste concertation.
On peut raisonnablement espérer qu’à l’horizon 2124 nous pourrons ainsi répondre à cette lancinante question: l’eau mouille-t-elle et si oui, au profit de qui?