Les acteurs du livre (auteur, éditeur, libraire…) ne sont jamais pleinement satisfaits de la critique littéraire. Même dans une critique élogieuse, à la gloire de l’auteur, il n’est pas rare de trouver une remarque désobligeante, la griffe, le crapaud, qui porte atteinte à la beauté comme à la réputation de l’ouvrage.

Ce générateur de critique à la demande, première dégénération, permet de battre en brèche ces écueils et de donner à lire la recension idéale, simple et efficace, celle qui sera partagée sans réserve et sans façon, suscitant, on n’en doute pas, de vifs désirs de lecture.

RENSEIGNEMENTS DEMANDÉS

(1) Titre de l’ouvrage (2) Nom de la maison d’édition (3) Quantième publication

(4) Nom et prénom d’auteur(e) (5) Titre marquant de la bibliographie (on sait, le choix est difficile) (6)Souligner les qualificatifs ou locutions qui seront employés dans la chronique: remarquable, extraordinaire, singulier, intéressant, novateur, superfétatoire, révolutionnaire, passable, dans la moyenne de la production du genre, innommable, sans intérêt, à chier, autre… (7) Écrivain(e) illustre — ou non — que vous avez lu(e) — ou non (vérifier toutefois l’orthographe sur le web) —, auquel/à laquelle vous souhaitez être comparé(e) (8) Trois extraits de l’ouvrage (pour un maximum de 600 signes) (9) Nom du/de la critique souhaité(e) (10) Bio express de 10 lignes maximum.

SPÉCIFICITÉ
L’utilisateur/trice du présent logiciel aura remarqué qu’il peut lui faire employer des termes dépréciateurs pour qualifier son ouvrage. C’est un service supplémentaire qu’offre l’outil, car il n’est pas à exclure qu’après avoir été poussé(e) par différents (f) acteurs dans le cercle infernal de la production littéraire, il ou elle souhaite s’en affranchir.

ENVOI

Adressez ces renseignements dûment complétés à premiergénérateurdecritiquelittéraire@gmail.com et vous recevrez la recension personnalisée par retour du courriel. L’opération peut prendre quelques secondes même si nous visons, incessamment, l’immédiateté du processus.

MERCI

d’avoir contribué à ce nouveau service automatisé du net, fruit de l’inintelligence artificielle qui, nous en sommes assurés, contribuera grandement à la décroissance, à la réduction de l’empreinte carbone et du nombre d’envois de services de presse de même qu’il retardera sensiblement le réchauffement de la planète à défaut, il est vrai, de faire beaucoup avancer la chose littéraire!

PREMIÈRE CRITIQUE PERSONNALISÉE

Épines de prose, Anne-Ange Lechevalet, L’Azalée de Zoé, 2023.

Épines de prose qui paraît à L’Azalée de Zoé est le 121e ouvrage d’Anne-Ange Lechevalet, l’auteure du très remarqué Bains pubis paru à L’Eau de Laure en 1939.

Un ouvrage qui rappelle à quelques égards l’œuvre lyrique d’un Marcel Aval ou d’une Juliette Goya.

Quand l’aube affole la lumière à la tige de la nuit, je me couvre d’ail, de poivre et de sel pour attirer les mouches à vinaigre et les mains des hommes-araignées.

Anne-Ange Lechevalet dresse la tige de la phrase jusqu’à des hauteurs insoupçonnées en entraînant son lecteur dans les nuages de sa prose.

Martelée comme une sauvage par une aubépine qui n’avait pas eu sa rose, ma peau fleurait, par un de ces miracles banals dont nous gratifie le quotidien au sortir des songes, le santal et la lavande, l’huile de foie de morue et le lait de chèvre caillé.

Avec ces épines de prose, Anne-Ange délivre des miracles de poésie qui nous font voyager dans les méandres de la psyché humaine.

Au loin, derrière le mont chauve, le souffle de l’ogre aveugle m’appelle et je cours vers sa bouche grande ouverte, visant ses dents avec ma nudité, de peur que, par mégarde, il ne transperce ma dent de sagesse.

Ici, Lechevalet évoque le souffle de l’existence amère qui anime nos âmes avides d’animalité et, de transe en danse, avec la seule ancre de son cœur, elle arrime l’être de l’écriture au ventre de l’encrier.

En conclusion, il s’agit là d’un admirable recueil d’Anne-Ange Lechevalet.

Un article de Marc-Antoine Cléopâtre

BIO EXPRESS

Anne-Ange Lechevalet est née le 8 juillet 1921 à Ixelles, le même jour qu’Edgar Marin à Saint-Malo. Elle publie Bains pubis en 1939. L’ouvrage sera salué par son confident, Richard Lion, dans son Journal des après-midis d’un fauve. Elle obtient sa première recension, tardivement, dans un entrefilet du journal Le Soir du 12 juin 1979, de la plume d’un journaliste stagiaire, Jean-Claude V., pour son premier roman, La Flemme du dimanche soir.

En 2012, elle reçoit des mains d’Edgar M. lui-même le prix Marie-Pierre Mertens du plus grand nombre de publications (121) à l’actif d’un(e) écrivain(e) belge vivant(e) et écrivant dans un français correct, battant sur le fil du lavoir Patrice Poivre d’Hamoir (112) et Raymond Rossel (107). Depuis ce prix, éprouvée par le succès, elle n’avait plus rien publié et le monde littéraire francophone semblait presque avoir fait le deuil de son œuvre.

LES PREMIÈRES RÉACTIONS AU CRASH TEXTE

“Ce logiciel est une aberration numérique, une honte pour la littérature. À fuir !”  Le Masque et la Plume.

“Aujourd’hui, c’est gratuit. Demain, ça coûtera bonbon!” L’Écho des Réseaux.

“Cette manière de repêcher un ouvrage coulé mérite un échouage en plage publique.” Le Journal des Procès Maritimes.

“Cela ne vaudra jamais la rigueur des critiques télé de notre magazine.”  Ciné-Télé-Revue.

“Le hasard n’a jamais donné rien de bon en littérature!” Le Cornet à dés et les Jeux.

“Madame Lechevalet est une écrivaine de troisième ordre, pfff!” Le Matricule des Anne-Ange.

“Bains pubis de Lechevalet est une pâle resucée du Con d’Irène d’Aragon.” La Gazette des plagiats.

“Anne-Ange Lechevalet est le chaînon manquant entre Monique Wittig et Michel Houellebecq.” Les Inrap.

“Le prix Marie-Pierre Mertens, nous n’y croyons pas une seconde.” Le Gorafi.

“Lechevalet a mis sur le pavé pas moins de vingt-huit maisons d’édition qui avaient pignon sur rue.” L’Immeuble du Livre.

“On n’entend rien à cette recension.” La Maison de la Poésie performative.

“La chronique est trop longue pour X!” Elon Musk.

“Un rythme effréné de publication n’est pas un gage de qualité!” La Course littéraire.

“De la si belle poésie résumée aussi platement!” Les Amis des Vers.

“Formater une recension, c’est ouvrir la porte à l’imagination critique.” L’Oucripo.

“Lechevalet est une grande peintre. Qu’est-elle allée f… dans la galère de la littérature?” Le Monde des Arts.