Yves DELBAR
Yves Delbar.
Je suis né à Renaix en Flandre Orientale. En parallèle à un parcours professionnel d’intervenant social dans le secteur de l’Aide à la Jeunesse et dans celui de l’aide aux personnes réfugiées avec ou sans papiers, j’ai toujours dessiné et écrit des notes personnelles dans des petits cahiers. J’ai beaucoup lu surtout, Tchekhov, Robert Walser, Carson McCullers et Natalia Ginzburg mais aussi Raymond Ceuppens et Jean-Claude Pirotte (prix Rossel 1986 et prix Goncourt de la poésie en 2012).
Jean-Claude, je l’ai rencontré près de chez lui à Montolieu, dans l’Aude, où il donnait des récitals de poésie. Une amitié essentiellement épistolaire s’en est suivie jusqu’à sa mort.
J’ai écrit de fort mauvais poèmes mais j’en ai lu de prodigieux chez Nerval, Guillaume Apollinaire qui m’a sauvé la vie, Marcel Thiry, Emily Brontë et Emily Dickinson et chez tant et tant de poètes et de poétesses.
Depuis l’enfance, pour une certaine raison de santé, je vis très isolé généralement, mais de cet isolement forcé surgit quelquefois de la clairvoyance. Des « savants » ont diagnostiqué très tôt mon introversion due à un excès de l’éveil du système nerveux autonome, ce qui ne m’empêche aucunement de l’être (autonome) et quelquefois de me trouver si éveillé qu’il me vient même l’envie d’écrire !